Français:
Rome, ville trésor dans laquelle chaque flânerie est récompensées par la vision de mille merveilles. De ses monuments bondés aux rives tranquilles du Tibre, Rome est si pleine qu’aucune énumération fastidieuse ne serait lui rendre justice. Prenez plutôt une semaine pour la visiter à pas d’homme, ouvrez grands vos yeux et vos papilles et perdez vous dans le méandres de ses chefs d’oeuvres.
English:
Rome is an incredible treasure cove. Take time to wander in the city and you will be rewarded by many beautiful sights. Rome is so full of splendour that no enumeration can give her justice. Let yourself get lost from the crowded monuments to the peaceful Tiber’s riverbanks, so you will probably find your way to a secret masterpiece.
Deutsch:
Rom ist eine unglaubliche Stadt der Schätze, wo jeder Spaziergang mit vielen prachtvollen Sehenswürdigkeiten beeindruckt. Von den vielbesuchten Monumenten bis zu dem friedlichen Ufer des Tibers, wo keine Auflistung der Besonderheiten gerecht werden könnte. Mit Zeit und staunenden Augen wird man sicher einen Weg zu einem geheimen Meisterwerk finden.
Pour le plaisir du partage, un poème écrit dans le MACRO (musée d’art contemporain de Rome). Sorry for non french speaker this poem is only in french.
Tu est l’espoir/ poème issu du receuil “De force et de vivre” prochainement en lecture libre sur orios.fr
Dans ces espaces blancs, ces cubes puits de lumière, l’homme célèbre de vides idoles dans des temples nus. Errances de pans blancs, l’espace lui même se perd en profondeur, la duplication se mêle à la duplicité. Chante les louanges creuses de l’âme égarée. Face à l’absence, à ces mues d’œuvres sans vie, dans les dépendances des monarques, les cales des esprits, les fonds de caisses pourries. L’on s’écroule. Sous la charge des machines. L’on s’écoule dans le temps sans repère et sans signe. Battu en brèche, rationalisé, taylorisé, sérialisé, tout a perdu sa magie. Réduit aux corps, repoussé aux marges fonctionnelles il ne nous reste que le triste du réel. Sans souffle.
Pourtant.
Pourtant bien que vide, servile, la chair toujours s’arrache à l’immobile. Modeste bravade, gémissement sourd lié au fond de la gorge, elle s’ébroue, convulse. L’index et le majeur pressant les tempes, les noires cavités crâniennes bourdonnent. Le bruit mort murmure toujours quelque part, une charade comme un écho d’ailleurs qui autrefois étaient des ici. Une réminiscence d’un meilleur qui sans force essaye de resurgir à la vie.
À la vie.
La langue pousse un son, glaive aux lèvres, les poumons forcent et le son deviens cri. Cri. Crispe tes mains en poings. Flamme aux flancs déploie tes bras gonfle ton dos. Même de nudité et de privation, l’Homme reste un Prométhée emplissant les ténèbres de pulsations, d’ivres genèses. Reconquiert le monde, recolonise la passion. Bats toi pour cette inconnue aux yeux bleus dans le métro. Pour ces enfants chahutant sous les préaux. Pour ce fou pleurant quelques aumônes. Pour ce rêve froissé au fond de tes paumes. Bats toi. Tout Homme est un renouveau en puissance.
pictures: canon eos200d efs 24mm pancake, edited with photoshop express on ipad.