Article in: Français / English / Deutsch
Français:
Durant mon séjour en Céphalonie j’ai eu mes deux premières expériences en workaway et en woofing. Pour ceux qui ne connaissent pas ce sont deux sites/systèmes qui mettent en relation des personnes désireuses de travailler dans un contexte de voyage, de découverte et d’échange avec de personnes cherchant de la mains d’oeuvres “bon marché”. En échange de quatre à cinq heures de travail par jours vous êtes logés et nourris.
Sur le papier cela peux sembler idéal malheureusement comme toutes interactions sociales il y’a beaucoup d’accros et autant de réalités que de personnes.
Pour ma première expérience à côté du petit village de Lixouri au sud de l’ile grecque j’ai travaillé comme “homme à tout faire” pour un couple de retraités. Poncer, peindre, repeindre, désherber, faire la vaisselle… Tout avait plutôt bien commencé avec ce couple de prime abords affables malheureusement tout à vite basculer. En effets l’homme du couple c’est révélé être un piètre manipulateur qui tenter par tout les moyens de me contrôler de plier mon comportement et mon emploi du temps à ses désirs. Bien sûr je ne parle pas de violence ou d’abus vicieux, non je parle de la classique relation patron/employé qui perdure tout au long de la journée au delà des heures de travail. Par exemple il m’inciter constamment à prendre des pauses de manière insistante pour ensuite ce plaindre du manque de travail. Les repas pris en communs était constamment des prêches moraliste à propos de mes choix de vie sans échange possible. Enfin mon travail était constamment épié et sous contrôle, aucune confiance ou autonomie.
Ici je ne vois rien d’autre qu’une expérience franchement négative bien loin des promesses d’échanges fantastiques et humains.
Malgré mes nombreuses tentatives de dialogues pour tenter d’améliorer la situation rien ne bouger j’ai donc écourter mon séjour qui n’a été que de trois semaines.
La deuxième expérience à été le résultat d’une rencontre fortuite dans le village de Fiskardo aux nords de l’ile qui de fils en aiguille m’a amené à travailler un mois dans un bout de forêt privée. Dans ce cas l’expérience fut beaucoup plus positive. Premièrement le logement était très cosy, une “hutte” en bois style scandinave parfaitement équipé, et deuxièmement en dehors des heures de travail les relations humaines n’étaient pas forcées, je pouvais disposer librement de mon temps.
Le travail quant à lui était plutôt physique, mis à part un peu de jardinage le plus clair du temps j’aider à déblayer une forêt, cinq heures par jour, sept jours sur sept. Aucun weekend. En faisant un rapide calcul je travailler pour un euros de l’heure. C’est ici que le bât blesse, bien sûre l’on parle de volontariat, d’accord non forcé entre deux personnes libres et en aucun cas de travail forcé. Mais reste que réduire à ce point la valeur du travail dans une société en crise est assez problématique à mes yeux. Comment alors ne pas y voir un énièmes systèmes de casse de l’emploi? Gardez vous bien de croire que je suis un exalté de l’emploi, pour moi l’emploi aliène et casse l’humain en subordonnant la majeure partis de sa vie à une volonté et des désirs tiers et en morcelant sont temps libres. Mais il est malheureusement le principal pourvoyeurs d’argent qui est dans bien des cas indispensables pour vivre. Tant que la société n’est pas transformée en profondeur nous devrions protéger et valoriser les emplois.
Au delà de cette considération politique j’ai petit à petit souffert de l’absence de sens dans ce travaille. Tronçonner et brûler à longueur de temps des arbres pour “découvrir” le terrain sans projet réellement solides pour ce même terrain, à quoi bon. Jour après jour bradant ma liberté pour un projet à mes yeux de plus en plus absurdes ma joie de vivre s’amenuiser et mon départ de la Céphalonie a été un libération.
Je ne blâme pas vraiment ce monsieur qui je pense c’est un peu perdu dans son projet initial de “communauté” et qui s’embourbe dans un projet flou. Il est aussi tout à fait possible que je me soit braqué et que j’ai mal analysé la situation échaudé par ma première expérience.
À vrai dire il est possible que ces deux expérience n’ait été que deux malentendus et que j’ai prêté des intentions malignes à des gens qui éprouvés simplement des difficultés à communiquer. Voilà bien le points délicats de ces deux systèmes, tout repose sur de l’humain. Aucun système légal comme dans du salariât classique sur lequel s’appuyer mais une expérience organique en plusieurs individus fait d’affecte et d’idéaux parfois distants voir opposés.
Pour conclure, si d’aventure l’envie vous prend de tenter l’expérience soyez franc et claire. Exprimez vous sans détours pour éviter la confusion et pondérez vôtre égo. Enfin comme dans chaque relation de subordination, battez vous pour vos droits et n’acceptez pas l’inacceptable.
La semaine prochaine je publierai un nouvel article sur le sujet avec le point de vue de Laura qui à expérimenté workaway dans plusieurs pays.
English:
During my stay in Kefalonia I had my two first workaway and wwoofing experiences. For those who do not know these two websites/systems, they are platforms made to connect people who want to work in a travel, discovery and cultural exchange context with people who need cheap workers. In exchange of four or fives hours of work a day you have free shelter and food. On the paper it’s seems to be a perfect deal, but reality is lot more complicated and there is as much experience as there is people.
For my first experience near Lixouri, a small village in south of the Greek island, I worked as a handyman for an old couple. Grinding, painting, weeding, washing dishes… Everything started well, at first the couple seemed to be vey kind, but things quickly turned wrong. The man of the couple was a low grade manipulator who tried to control my schedule and my behavior daylong. Of course I do not speak about abuse or violence, no, just a classical boss/employee relation that last all day long. For example he was constantly pushing me to take breaks and afterwards he was complaining about the lack of work. Most of meal was just a one way preach about my choice of life or my beliefs. At last my work was constantly controlled, no confiance, no autonomy.
It was just a very negative experience very far from the promise of a fantastic human exchange.
I tried several time to sort things out by dialogue, but nothing changed, so I just stayed three weeks.
The second experience was the result of a totally random encounter in the village of Fiskardo that lead me to work a month in a small private forest. In this case it turned well. The shelter was a nice scandinavian’s style wooden house and the human relation outside of working time wasn’t forced and everything went smoothly.
The work was very physical, except for some gardening days. Most of the time I was helping to clean the forest, five hours a day, seven days a week. No weekend. A quick calculation show that I was working for one euro an hour. Even if it was a common agreement, we can still ask if it’s really healthy to reduce at this point the value of work. In a society where unemployment is sky rocketing, I cannot think of these two systems to be another opportunity to break even more the job’s market. Do not think that I am an evangelist of employment, for me our current salarymen’s society alienate us by subordinating most of our time to the needs of a few and by dividing our free time in little pieces filled up with constraints. Nonetheless employment is currently the most common way to gain money, money which is necessary in most cases to live. Without a deep shift in our society we should stand to protect a decent work condition and work to improve them.
Beyond this political considerations I was suffering from the lack of meaning in the job. Cutting and burning trees all day long just to “discover” the ground without a solid project, what’s the point? Day after day, giving up my freedom for this was just killing my joy of living and leaving this island was a relief.
I don’t blame this guy, I think he just lost the insight of his original project of community. There is also a chance that I get everything wrong, maybe I give thought to other people who just struggle to express themselves. Here is the tricky part of workaway/wwoofing, everything is “speech based”, everything is based on oral agreements. There is no real legal statue like in regular job, everything is organic, it’s a permanent cooperation and confrontation of very distinct personality who don’t always share the vision.
If you want to give a shot to workaway/wwoofing be clear and frank from day one. Express your self without ambiguity and try to temperate your ego. At last like in all subordination relationships, stand for your rights.
Next week I will publish another article on this topic with a different viewpoint. It will contain a compilation of experiences made by Laura in several countries.
Deutsch:
Während meines Aufenthaltes in Kefalonia hatte ich meine ersten zwei workaway und wwoofing Erfahrungen. Für diejenigen die diese Webseiten nicht kennen, es handelt sich um Plattformen für kulturellen Austausch. Der Reisende arbeitet einige Stunden in der Woche und bekommt statt Bezahlung freie Unterkunft und Essen. Die Idee ist, dass bei Mahlzeiten und in der Freizeit die Gegend und Kultur der Gastfamilie als auch die mitgebrachten Geschichten ausgetauscht werden. Auf dem Papier erscheint dieses System sehr attraktiv, doch es ist im Detail weitaus komplizierter, denn jede Erfahrung ist sehr persönlich verschieden.
Meine erste Erfahrung war nahe Lixouri, ein kleines Dorf im Süden der griechischen Insel. Ich arbeitete als „Mädchen für alles“ für ein Rentnerehepaar. Schleifen, streichen, Unkraut jäten, Geschirr abspülen… Es fing alles ganz gut an, das Pärchen schien nett zu sein, aber das änderte sich alsbald. Der Mann stellte sich heraus als armseliger Manipulator der mit allen Mitteln versuchte mich hinsichtlich des Zeitablaufs meiner Aufgaben als auch mein Verhalten den ganzen Tag zu kontrollieren. Natürlich spreche ich hier nicht von Gewalt oder Missbrauch, nein ich spreche hier von dem klassischen Vorgesetzten-Angestellten-Verhältnis was den ganzen Tag in Anspruch nimmt. Zum Beispiel forderte er mich ständig penetrant dazu auf Pausen zu machen und im Nachhinein beschwerte er sich darüber, dass die Arbeit nicht vollbracht war. Die gemeinsamen Mahlzeiten wurden genutzt um mich zu belehren über die Wahl meines Lebens oder meinen Glauben ohne möglichen Meinungsaustausch. Letztlich wurde meine Arbeit ständig kontrolliert, was kein Vertrauen aufwies und keine Autonomie zuließ. Hier sehe ich nichts anderes als eine sehr negative Erfahrung, weit entfernt von den angepriesenen fantastischen kulturellen Austausch.
Ich suchte mehrmals im Dialog eine Verbesserung der Situation zu erwirken, aber nichts änderte sich und so brach ich das ganze nach drei Wochen ab.
Die zweite Erfahrung war das Ergebnis einer zufälligen Begegnung in dem kleinen Dorf Fiskardo im Norden der Insel. Ich arbeitete einen Monat in einem privaten Wald und es verlief weitaus positiver. Die Unterkunft war ein gemütliches Holzhaus im skandinavischen Stil und außerhalb der Arbeitszeit herrschte ein angenehmes Klima mit dem Host, ungezwungen und freie Gestaltung der Freizeit. Die Arbeit selbst war physisch anspruchsvoll, außer die Tage im Garten half ich die meiste Zeit die Waldfläche zu lichten, fünf Stunden am Tag, sieben Tage die Woche. Kein Wochenende. Bei einer schnellen Kalkulation arbeitete ich für ein Euro die Stunde. Auch wenn es ein Einverständnis zweier freier Menschen war bleibt fraglich, ob es gesund ist den Arbeitswert auf ein solches Niveau zu reduzieren in einer Gesellschaft in der Krise. Sollte es sein, dass solche Systeme nicht noch mehr dazu beitragen den Arbeitsmarkt zu brechen? Glaubt nicht, dass ich ein Befürworter für Arbeit bin, für mich entfremdet Anstellung indem unsere Zeit den Bedürfnissen einiger wenigen untergeordnet wird und unsere Freizeit in kleine Stücke mit Einschränkungen zerhackt. Aber es ist leider das Prinzip Geld zu machen, weil fast alles in unserem Leben abhängig davon ist. Solange sich die Gesellschaft nicht grundauf ändert, sollten wir uns zumindest dafür einsetzen die Arbeitskonditionen zu erhalten und zu verbessern. Neben dieser politischen Erörterung litt ich mehr und mehr an dem Fehlen des Sinns in der Arbeit. Den ganzen Tag Äste zu schleppen und zu verbrennen um das Gelände zu erkunden ohne feste Idee dahinter, wozu? Tag für Tag meine Freiheit für sowas aufzugeben verschlang meine Freude am Leben und es war eine regelrechte Befreiung Kefalonia zu verlassen.
Ich gebe dem Mann keine Schuld, ich denke einfach er hat sich etwas verrannt in seinem Projekt eine Community im Alleingang zu gründen. Es ist auch möglich, dass ich komplett falsch liege und die Situation falsch einschätze aufgrund meiner vorangegangenen Erfahrung.
Offen gestanden ist es möglich, dass die zwei Erfahrungen auf Missverständnissen basierten und ich habe vielleicht einiges schlecht interpretiert aufgrund Schwierigkeiten bei der Verständigung. Hier liegen die Probleme solcher Systeme, alles gründet auf mündlichen Vereinbarungen. Es gibt keine legale Grundlage wie in einem normalen Job, alles ist organisch, eine ständige Kooperation und Konfrontation von sehr unterschiedlichen Persönlichkeiten die nicht immer dieselbe Meinung vertreten.
Wenn ihr workaway/wwoofing ausprobieren wollt seid direkt und ehrlich vom ersten Tag an. Drückt euch eindeutig aus und versucht euer Ego zu mäßigen. Und letztlich steht für eure Rechte, wie in allen Angestelltenverhältnissen auch.
Nächste Woche werde ich einen anderen Artikel zu dem Thema veröffentlichen, jedoch mit einer anderen Sichtweise. Laura wird von ihren Erfahrungen in mehreren Ländern berichten.